23 octobre 2006

Nice l'italienne

Dimanche 22 et lundi 23 octobre 2006, à l'occasion d'un déplacement professionnel, j'ai découvert le centre de la ville de Nice.

Couleurs pastel des façades, à dominante orangée, balcons en fer forgé, volets inclinés : on dirait l'Italie !

Photo : Henri Gay 2006

20 octobre 2006

Histoires de bagnoles

Samedi 14 octobre 2006, j'ai vu en salle, en version française, le film Cars réalisé par John Lasseter et le studio d'animation Pixar (sorti en France le 14 juin 2006).

Rendu des paysages, de la vitesse, du milieu automobile, plastique des véhicules, Cars retient l'intérêt.

En revanche, on peut reprocher au film son pathos et son excès de bavardage... un comble pour un film qui ne comporte aucun homme !

Image : issue du site Allocine.fr.

15 octobre 2006

Gabriele Basilico : l'espace et le temps



Retour donc, vendredi 13 octobre 2006, à l'exposition "Gabriele Basilico : photographies 1980-2005" à la Maison européenne de la photographie (du 21 juin au 15 octobre 2006).

La rétrospective présentée à la MEP regroupe une sélection de photographies réalisées durant 28 ans, de 1978 à 2006, par Gabriele Basilico, né en 1944 et diplômé en architecture de l’université de Milan. Ses photographies sont essentiellement consacrées au bâti et ont partiellement un caractère systématique qui évoque l'oeuvre de Bernd et Hilla Becher.

Bâtiment / homme
Ses vues sont souvent désertes, les hommes y sont rares et discrets. En fait, dans l'univers de Basilico, l'architecture supplée l’homme, non pour le nier mais pour parler pour lui, pour le révéler.
"Quand le regard s'étend et se dilate dans l'espace urbain physiquement délimité, il est naturel que les personnes, les groupes, et même le trafic, soient "absorbés" par le paysage, au loin"
"avec le temps, l'espace a retenu toute mon attention, il a lentement remplacé les évènements et l'homme, il en a comme accepté la délégation, et le lieu est devenu sa demeure."

Bâtiment / environnement
Basilico explore la transformation des territoires. L'agglomération de Naples se répand sous la fumée du Vésuve, les fumées industrielles de Dunkerque se confondent avec les brumes de mer.

Bâtiment / temps
L'architecture ancienne, pourtant prise dans la poussière, l'usage, la banalité, voire l'empilement de styles,
Basilico la photographie comme on photographie un bâtiment d'architecture contemporaine. C'est le cas particulièrement de l'architecture nouvelle des années 30 (ici : Milan, 1980, issue du site consarc-ch.com).
A Beyrouth, Basilico photographie longuement en 1991 les bâtiments ravagés par la guerre du Liban, puis photographie l'essor de son urbanisme en 2003. Ironie de l'actualité pendant la durée de l'exposition... Les stigmates des immeubles coloniaux de Beyrouth en 1991 évoquent un viellissement accéléré, artificiel, des bâtiments de style art nouveau qu'il photographie par ailleurs.
"la "lenteur du regard", en syntonie avec la photographie des lieux, est devenue beaucoup plus, pour moi : c'est une attitude "philosophique" et existentielle, grâce à laquelle on peut tenter de retrouver, dans le monde extérieur, une possibilité de "sens"." Sous l'apparente statique des bâtiments, Basilico nous montre qu'il y a bien une dynamique à l'oeuvre. Mais il a trouvé la distance (le temps) juste : ni immobilisme du permanent, ni bougisme de l'éphémère.

Un portfolio à feuilleter :
http://www.fineartphotography-online.com/artphotogallery/photographers/gabriele_basilico_01.html

14 octobre 2006

Shiv Kumar Sharma, virtuose du santour














Samedi 7 octobre 2006, premier concert de ma onzième saison musicale parisienne (depuis 1996). Et toujours dédiée au programme musical du Théâtre de la Ville. En revanche c'est la première saison sans abonnement à la Cité de la musique, sacrifiée en raison de l'hétérogénéité de chacun de ses concerts et du prix des places.

Premier concert, donc, consacré à l'Inde du Nord, à la découverte de celui qui a adapté le jeu du santour au raga : Shiv Kumar Sharma, toujours en osmose avec le jeu de tablas de Zakir Hussain (dont j'ai déjà vu deux concerts au Théâtre de la Ville), pour des ragas de fin d'après-midi.

Shiv Kumar Sharma joue du santour d'un façon extrêmement souple, avec ses marteaux et même avec ses mains.

Le santour ou cymbalum est un instrument de la famille de la cythare, comme le psaltérion et le tympanon.

Photo : issue du site Mondomix.com.

01 octobre 2006

Le dessinateur Willem


Vendredi 29 septembre 2006, visite de l'exposition consacrée à Willem par la Bibliothèque publique d'information (BPI) au Centre Pompidou, du 14 juin au 2 octobre 2006.

Ici, quelques uns de ses dessins que j'apprécie régulièrement dans Libération.

Reproduction : issue du site Fluctuat.net.

27 septembre 2006

Lille-Flandres


Lundi 18 septembre 2006, déplacement professionnel à Lille. Ici, les voies de la gare de Lille-Flandres dans une éclaircie.

Photo : Henri Gay 2006

24 septembre 2006

Le film Little Miss Sunshine














Vendredi 15 septembre 2006, j'ai vu le film Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris, sorti en France le 6 septembre et Grand prix du 32e Festival du film américain de Deauville.

Aucun des six personnages de la famille Hoover, partie pour permettre à leur fille de participer à un concours de beauté, ne sortira inchangé du road-movie initiatique (et même un n'en sortira pas du tout...).

Le Combi Volkswagen (jaune, bien sûr...), aussi bien dans son intérieur que dans le paysage, est efficacement utilisé, avec tout à la fois sa plastique (sa forme ovoïde) et sa symbolique (le cocon familial).

Photo : issue du site Allocine.fr.

17 septembre 2006

La Mer de sable


Après avoir beaucoup parcouru la forêt d'Ermenonville et ses alentours, visite enfin samedi 16 septembre 2006 de la Mer de sable, vaste étendue de sable entourée par les bois et bordée sur un de ses côtés par le parc d'attraction.
Etrange atmosphère en ce matin d'automne brumeux dans ce cirque de sable aux décors western et oriental...

Le relief et le cadre naturel de ce parc d'attraction le rendent supérieur à ses deux concurrents franciliens, Disneyland-Paris et Astérix.
Mais des installations désuètes, un entretien insuffisant et des attractions orientées seulement vers les familles et les plus jeunes marquent nettement le pas derrière Disneyland puis Astérix.

Photo : Henri Gay 2006

16 septembre 2006

Un été italien

Mercredi 6 septembre 2006, visite du cycle d'expositions de la Maison européenne de la photographie, "Un été italien", du 21 juin au 10 septembre ou 15 octobre 2006 selon les expositions.

C'est avant tout l'exposition rétrospective "Gabriele Basilico, Photographies 1980-2005" qui m'a attiré, et comblé ! Photographie et architecture, voilà mes deux passions ; alors la photo d'architecture !
Mais l'expo se tenant jusqu'au 15 octobre, je reviendrai la voir, et en parler.

Ce cycle comprend quatre autres expositions :

"Crossing" de Francesco Jodice (jusqu'au 10 septembre) est une série de clichés grandeur nature de gens ordinaires qui marchent vers le photographe sans savoir qu'ils sont photographiés, ensuite disposés les uns à côté des autres de manière à reconstituer une continuité entre les sujets et l'espace qu'ils occupent. L'effet des personnages grandeur nature, les raccords de lieu et les jeux de couleurs des habillements ne sont pas sans intérêt.

"La Buona ventura" de Patrizia Mussa (jusqu'au 10 septembre) est une série de portraits, soignés et originaux, d'Italiens de Paris.

"A Cuba" de Angel Marcos (jusqu'au 10 septembre) est une série de photographies de bâtiments cubains : à l'architecture pré-castriste se sont ajoutés les signes politiques du régime révolutionnaire puis la décrépitude... Les grands "tableaux" en couleur du photographe espagnol rendent bien l'atmosphère d'abandon et d'isolement de l'île.

Enfin, "La photographie contemporaine italienne dans la collection Anna Rosa et Giovanni Cotroneo" (jusqu'au 15 octobre) m'a permis de revoir quelques photos de Mario Giacomelli (dont j'avais vu les "Métamorphoses" à la BnF le 7 avril 2005), et surtout de découvrir le travail de :
- Raffaela Mariniello et ses photographies en noir et blanc contrasté de paysages urbains, souvent nocturnes, évoquant de Chirico, Brassaï ou Bill Brandt ;
- Franco Fontana et ses photographies qui sont des compositions de surfaces colorées, évoquant Peter Klasen ou Pierre Klein.

Photo : Gabriele Basilico, Berlin, 2000 ; issue du site museodellafotografia.com.

04 septembre 2006

Le parc zoologique de Vincennes



Vendredi 1er septembre 2006, visite du zoo de Vincennes, largement dégarni de ses animaux dans l'attente de sa rénovation. Etonnante impression qu'un zoo abandonné et décrépi... Heureusement le Grand rocher (en béton armé, rénové en 1997) fait, lui, un bel effet !

Photo : Henri Gay 2006.

03 septembre 2006

Retour à Chantilly


Jeudi 31 août 2006, retour au château de Chantilly, au Musée Condé et dans le parc...

Photo : Henri Gay 2006. Canal au bord du hameau.

02 septembre 2006

Albert Dubout, dessinateur... et peintre





















Mercredi 30 août, visite de l'exposition "Dubout, le fou dessinant", du 4 juillet au 3 septembre 2006, sur le site François Mitterrand de la BnF.

Dessins de presse et de livres, affiches de cinéma rappellent les qualités de dessinateur aux scènes fourmillant de personnages. Mais l'exposition fait aussi découvrir les talents de peintre d'Albert Dubout, notamment sur le thème de la tauromachie : effets de cadrages, de points de vue et de relief (ici reproduction de Sol y moscas (1954, issue du site dubout.fr), où le public est constitué de multiples touches de peintures épaisses et multicolores).

01 septembre 2006

A la découverte du Musée Jacques Chirac


Mardi 29 août 2006, découverte du Musée du Quai Branly , qui a ouvert au public le 23 juin 2006. Visite du "plateau des collections" permanentes, découverte du bâtiment de Jean Nouvel, du jardin de Gilles Clément et du mur végétal de Patrick Blanc.

La réalisation est originale et de qualité, la découverte des collections bénéficie d'une appréciable intimité, mais on est sceptique quant à la fonctionnalité du plan et des espaces.

Photo : Henri Gay 2006. L'entrée principale du portail Debilly (37 quai Branly).

28 août 2006

Retour au parc des Buttes-Chaumont


Dimanche 27 août 2006, retour au parc des Buttes-Chaumont...


Photos : Henri Gay 2006
- L'entrée de la grotte
- Soleil à travers la frondaison

26 août 2006

Le peintre Alfred Manessier



Reproduction de Morte-eau (1954) d'Alfred Manessier, issue du site alfredmanessier.free.fr.

Vendredi 25 août 2006, j'ai vu l'exposition "Alfred Manessier : dations et dons aux collections nationales" (du 21 juin au 11 septembre 2006) dans une galerie du Musée national d'art moderne à Paris.

Alfred Manessier (1911-1993) est un peintre de la "non-figuration". D'origine picarde, il a été largement inspiré par l'aspect de la baie de Somme à marée basse. J'avais découvert ce peintre en 1994, son rapport à la baie et son travail pour les vitraux de l'église du Saint-Sépulcre à Abbeville, par le film documentaire "Les Offrandes d'Alfred Manessier" de Gérard Raynal (1992).

J'ai également vu l'exposition "Jean Bazaine : oeuvres reçues en dation", dans la galerie d'art graphique du musée (du 21 juin au 11 septembre 2006). L'exposition d'oeuvres de Jean Bazaine (1904-2001) est couplée à celle de Manessier car leurs styles ne sont pas sans rapport et les deux ont fait partie de l'exposition "Vingt jeunes peintres de tradition française" organisée en 1940 sans autorisation à la galerie Braun à Paris.

21 août 2006

Houlgate et Cabourg

















Samedi 19 et dimanche 20 août 2006, séjour en Normandie, et visite le dimanche des stations balnéaires de Houlgate et Cabourg (entre Deauville et Caen), dans la magnifique atmosphère des ciels changeants.

Photo : Henri Gay 2006. Front de mer à Houlgate, le 20 août 2006.

20 août 2006

Sculptures de Gottfried Honegger






















Le jardin du Palais royal (du 22 juin au 28 août 2006) m'a permis de découvrir vendredi 18 août 2006 les 16 sculptures en métal émaillé (sans titre, mais seulement numérotées), créées de 1995 à 2001, par Gottfried Honegger, dans la lignée de l'art concret.

Photo : Henri Gay 2006

18 août 2006

A la découverte de la Picardie


Du dimanche 13 au mardi 15 août 2006, séjour en Picardie : Amiens (les hortillonages et la cathédrale), Abbeville, la baie de Somme, Le Crotoy et, enfin sous le soleil, Saint-Valéry-sur-Somme. Etonnante alliance de terre (d'herbe) et de mer, d'eau douce et d'eau salée, sous un ciel et une lumière changeants.


Photos : Henri Gay 2006.
-
au cap Hornu, en baie de Somme (face au Crotoy), le 15 août 2006 ;
- l'entrée du port de Saint-Valéry-sur-Somme, le 15 août 2006.

13 août 2006

Les jardins suspendus de Marqueyssac

Après la Dordogne à sa source en Auvergne, ce fut, plus en aval, samedi 29 juillet, la visite du jardin de buis et du parc du château de Marqueyssac, juchés sur la falaise au-dessus de la rivière, près de La Roque-Gageac (24).

Photo : Henri Gay 2006

12 août 2006

Le photographe Paolo Pellizzari


Dimanche 23 juillet 2006, je suis allé voir le cycle d'expositions de la Galerie du Château d'eau à Toulouse.

J'étais d'abord attiré par "The world next door", exposition des photographies panoramiques de Paolo Pellizzari du 28 juin au 3 septembre 2006. Ses larges panoramiques rendent bien l'ensemble du champ perçu par le spectateur et surtout, à travers lui, l'ambiance de la scène. Ils en rendent souvent l'unité, mais montrent parfois dans un même champ visuel l'opposition entre deux scènes distinctes. Il n'abuse pas pour autant des effets déformants du très grand angle, même s'il sait porter un regard ironique sur notre époque à l'instar de Martin Parr.

Photo : Paolo Pellizari, Chennai advertisiang buidings (Inde), issue du site pellizzari.net.

La seconde exposition, "L'arpenteur" du 28 juin au 17 septembre 2006, est consacrée à Patrick Toth. Au-delà de l'hétérogénéité des vues, ces photographies (en couleur) constituent un ensemble en composant une sorte de journal intime visuel, à Bordeaux pour l'essentiel.

11 août 2006

Hans Hollein, architecte de Vulcania


Séjour en Auvergne du 8 au 21 juillet 2006, pour la deuxième année consécutive. Après une première visite le 21 juillet 2005, retour à Vulcania, "parc européen du volcanisme" (ouvert en 2002). "Aux trois-quarts souterrains, c'est un lieu sculpté et creusé dans des coulées de lave datées de 30.000 ans", indique la présentation du parc.

J'ai compris cette année pourquoi j'ai apprécié dès l'an dernier l'architecture du bâtiment de Vulcania. Cette construction de l'architecte autrichien Hans Hollein évoque fortement celle de Christian de Portzamparc : toiture ondulante du restaurant, murs de façade inclinés, plans courbes, formes décomposées ("collages" de bâtiments)... évoquent le Cité de la musique à Paris ! Hollein est né en 1934, Portzamparc en 1944.

Photo : Henri Gay 2005. Au fond, à droite : le Puy-de-Dôme.

29 juin 2006

Futurisme et réalisme magique


Jeudi 29 juin 2006, j'ai visité l'exposition "Italia Nova : Une aventure de l'art italien 1900-1950" aux Galeries nationales du Grand Palais, du 5 avril au 3 juillet 2006.

L’exposition est consacrée à deux mouvements : le futurisme (de 1909 à la fin des années 20) et le renouveau classique (de 1915 à l’entre-deux-guerres).

La première partie de l’exposition, dédiée donc au futurisme, est de loin la plus intéressante, qui va de la figuration cubiste jusqu’à l’abstraction géométrique. L’art veut alors rendre dans le tableau l’au-delà de l’image fixe : le mouvement, la vitesse, la conjonction de sons et d’images, la perception et le sentiment subjectifs. La peinture est remise en cause, mise en abyme : le tableau déborde sur son cadre, le cadre empiète sur le tableau et prend des formes fantaisistes pour participer à cet effet psychotrope de l’urbanisation et du développement des transports rapides (automobile, chemin de fer, …).

La seconde partie est dédiée au renouveau classique. En fait, ce renouveau oscille entre style primitif, presque art brut, et style classique ; entre couleur et dessin. Dans ce mouvement, c’est en fait le "réalisme magique", découlant de la "Metafisica" théorisée par Giorgio de Chirico, qui est le plus intéressant : comment une représentation réaliste d’un lieu sans ou avec homme (zone industrielle, scène d’intérieur), peut générer un état de mélancolie ou d’angoisse. Henri Rousseau ou René Magritte ne sont pas loin...

L’exposition s’achève sur la postérité de ce double mouvement, après la seconde guerre mondiale : avec Alberto Burri, Lucio Fontana et le très intéressant Piero Manzoni, dont les tableaux "Achrome", entièrement blancs, ne produisent une couleur et une forme que par les plissements du tissu, non sans évoquer Pierre Soulages.

Photo : reproduction de "Dinamismo di un automobile" (1913) de Luigi Russolo, issue du site irre.toscana.it.

21 juin 2006

Magritte sur papier

Lundi 19 juin 2006, je suis allé voir l’exposition "Magritte Tout en papier" qui s’est tenue du 8 mars au 19 juin 2006 au Musée Maillol à Paris.

L’exposition a pour but de présenter les productions de Magritte sur papier, en dehors des tableaux : il s'agit des gouaches, dessins, lettres et croquis. Néanmoins les œuvres pour la publicité sont rares et les œuvres sur papier sont dignes de tableaux : celles-ci sont simplement réalisées plus économiquement, plus rapidement, plus nomadiquement (peut-être). Dessin, tableau ou photo : il s’agit seulement pour Magritte de "mettre une réflexion en image", d’ "écrire la pensée", de "véhiculer une idée", selon les termes des organisateurs de l’exposition.

Magritte sur papier, c’est comme Magritte sur tableau, et toujours aussi stimulant à voir.

Ambiance vide et stylisée, nocturne souvent, angoissante de ce fait. Magritte n’est pas sans analogie avec Henri Rousseau. Ainsi, chez Magritte, la feuille d’arbre, stylisée comme celle du douanier, devient à son tour un arbre par ses nervures et le jeu de la métonymie.

J'avais vu l'importante rétrospective de ses tableaux à la Galerie nationale du Jeu de Paume le 31 mai 2003 : les expositions sur "Magritte et la photographie" et "Magritte Tout en papier" viennent donc compléter la connaissance de son œuvre.

Photo : issue du site cslaval.qc.ca.

19 juin 2006

Henri Rousseau, peintre

Vendredi 16 juin 2006, je suis allé voir l’exposition de l’œuvre du douanier Rousseau (1844-1910), "Jungles à Paris", aux Galeries nationales du Grand Palais, du 15 mars au 19 juin 2006.

Sa représentation distanciée de la nature et de la vie sauvage témoigne des basculements en cours, entre ville et campagne, entre proche et lointain, entre primitif et civilisé. Les espèces à l’état sauvage disparaissent alors qu’elles sont au cœur de la ville, au zoo ou à l’exposition coloniale… Les "portraits-paysages" témoignent de ce rapport nouveau de l’homme à son environnement.

Les deux salles de jungles et le tableau intitulé "Surpris" (photo ci-dessus) qui ouvre l’exposition sont impressionnants par leur ampleur, la stylisation de la végétation et leur mise en scène. Dans "Surpris", le tigre est une sorte de griffon, d’animal de synthèse, aux pattes arrière de volatile et à la queue de reptile…

Photo : reproduction du tableau "Surpris", 1891, issue du site museedesenfants.ecolint.ch.

Normandie : La Bouille et Dieppe


Week-end en Normandie, samedi 17 juin 2006 avec une sortie à La Bouille, sur la Seine...


... et dimanche 18 à Dieppe, sur la Manche.




Photos : Henri Gay 2006

12 juin 2006

Magritte en photo

Vendredi 9 juin 2006, je suis allé voir le cycle d’expositions à la Maison européenne de la photographie du 15 mars au 11 juin 2006, intitulé "L’Esprit du Nord" et composée de 3 volets.

"Netherlands now" expose la photographie néerlandaise à travers 25 photographes, portraits et paysages essentiellement.

Johan van der Keuken, "Photographie et cinéma", fut pour moi une vrai découverte. En attendant de découvrir son cinéma, les expériences variées de Keuken pour rendre le mouvement et le temps en photographie sont imaginatives et suscitent la réflexion : séries de photographies avec cadrage fixe ou avec changement de cadre, surimpressions ("multicouches") pour rendre le foisonnement de la ville de Jaipur (Inde)…

Mais c’est d’abord pour "Magritte et la photographie" que je me suis déplacé. La photographie permet à René Magritte (1898-1967) de mettre encore plus en abyme ses tableaux ou permet de faire comme un tableau en y mettant en scène des personnes, lui-même ou son épouse Georgette. Avec le "reportage" que lui consacre le photographe américain Duane Michals, la mise en abyme est poussée plus avant par les jeux de reflet et de surimpression : Magritte dans sa maison et parmi ses tableaux disparaît ou se dédouble…

Photo : Duane Michals, René Magritte, 1995, issue du site artnet.com.

03 juin 2006

Arman dans les jardins du Palais royal


Vendredi 2 juin 2006, petite promenade aux jardins du Palais royal, qui accueille du 12 mai au 18 juin 2006, dans le cadre de la manifestation "La Force de l'art", l'exposition "Hommage à Arman".

Un podium supporte 5 sculptures en bronze de la série "The Day After", réalisées à partir de meubles calcinés (fauteuil, canapé, armoire, commode, pendule).

Ma préférence va à "Grandfather Incineration" (1984), reproduction de pendule dans laquelle Arman (1928-2005) a installé les pièces de l'horloge : l'oeuvre se confond avec la véritable pendule calciné, alors qu'il s'agit d'une sculpture en bronze. Art et réalité sont renvoyés en boucle. Son titre aurait pu être : "Ceci n'est pas une pendule"...

© Studio Arman 1984-85
Photo : Henri Gay 2006

19 mai 2006

Ingres, classique et moderne

Dimanche 14 mai 2006, je suis allé voir avec mon fils aîné l'exposition rétrospective de l'oeuvre du fameux peintre montalbanais "Ingres (1780-1867)" du 24 février au 15 mai 2006, dans le Hall Napoléon du Musée du Louvre, qui lui a même dédié un mini-site. 80 tableaux et 104 dessins étaient réunis, notamment en provenance de musées américains et russes.

Cette exposition n'est pas sans lien avec celle de l'oeuvre de Pierre Bonnard vue le dimanche précédent : nus féminins et déformations des corps par l'angle de vue. Bonnard nacquit l'année de la mort de Jean-Auguste-Dominique Ingres (1867).

Ingres classique : dans la lignée de David, et comme Girodet, plusieurs portraits frappent par leur goût du détail, leur effet photographique (Philibert Rivière de l'Isle (1766-1816), 1805) et la présence de la personnalité représentée (Louis-Ferdinand Bertin (1766-1841), 1832).

Ingres moderne : par le sujet du nu féminin, seul (odalisque) ou en groupe (baigneuses et bain turc). Les déformations du corps sont manifestement le fait de l'angle de vue (amplification du premier plan), même si cette déformation ne porte que sur les corps, et pas sur son environnement comme chez Bonnard. Ce sont essentiellement mains, bras, bassin, nuque et dos qui subissent élargissements ou allongements.

Photo : La Baigneuse, issue du site photo.rmn.fr.

15 mai 2006

Le Parc des Buttes Chaumont


Lundi 8 mai 2006, sortie en famille au parc des Buttes Chaumont (19e arrondissement de Paris), que j'avais visité pour la première fois le 5 mars 2000.

Cette fois, j'y ai découvert la partie inférieure : la cascade, la grotte, les bords du lac. Son relief si prononcé en fait un parc vraiment exceptionnel. Le printemps ajoute les attraits de ses couleurs : fleurs, différentes tonalités de vert, ...

Photo : Henri Gay 2006

13 mai 2006

Pierre Bonnard, les feux de la peinture


Dimanche 7 mai 2006 (le dernier jour, comme souvent !), je suis allé voir l'exposition "Pierre Bonnard : L'oeuvre d'art, un arrêt du temps" du 2 février au 7 mai 2006 au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, qui a rouvert avec cette exposition après deux ans de travaux de rénovation.

J'aime déjà beaucoup Vuillard, dont j'avais vu la rétrospective au Grand Palais le 14 décembre 2003 ("Edouard Vuillard (1868-1940)", du 25 septembre 2003 au 5 janvier 2004), mais Bonnard paraît à travers cette exposition moins confiné en intérieur, plus coloré encore, plus audacieux dans ses sujets et ses points de vue.

Formats de tableaux oblongs, sujets intimes ou triviaux, points de vue en plongée et de biais, distorsions des corps qui en découlent, jeux de décadrage avec portes, fenêtres et miroirs, embrasement de couleurs vives et dissonnantes, opposition entre formes géométriques et formes naturelles, entre intérieur et extérieur : même si Pierre Bonnard (1867-1947) travaille beaucoup d'après photos, c'est la peinture qui donne une leçon à la photographie !

Photo : Fenêtre ouverte sur Vernon, issue de la photothèque en ligne de la Réunion des musées nationaux, www.photo.rmn.fr.

Le château de Chantilly (Musée Condé) et son parc


Le 1er mai 2006, visite en famille de l'intérieur du château de Chantilly (60) et de son parc. Le lendemain de la visite du château d'Ecouen, c'est un excellent complément puisque de nombreuses pièces d'Ecouen ont été transférées à Chantilly.

En revanche, celui-ci est nettement plus "chargé" : par le style architectural du château et par la densité des oeuvres qu'il contient.

Si je les avais approchés le 15 septembre 2002 lors d'une promenade à bicyclette (hipodrome, forêt, étangs de Commelles), je n'étais entré ni dans le château, ni dans son parc.

Le Musée Condé est digne du Louvre par la richesse de ses oeuvres picturales (Raphaël, Poussin, ...), et le parc digne de Versailles avec jardins à l'anglaise et à la française, hameau et canaux.


Photos : Henri Gay 2006

Le château d'Ecouen (Musée de la Renaissance)


Dimanche 30 avril 2006, visite en famille du château d'Ecouen (95), qui abrite le Musée de la Renaissance.

Le parc et le domaine forestier, qui réussissent à s'abstraire de l'agglomération parisienne qui l'entoure, sont aujourd'hui modestes, les collections du musée intéressantes (armes, ferronerie, salles meublées, tapisseries, vaisselles). Le temps brumeux du jour de visite a rendu ce château plus attachant encore.

Avec sa visite, se clôt la découverte du cycle des trois musées nationaux d'histoire : l'archéologie nationale à Saint-Germain-en-Laye, découvert en 2005, le Moyen Age à l'Hôtel de Cluny à Paris, découvert en 1997, et donc la Renaissance à Ecouen, découvert en 2006...

Photo : Henri Gay 2006

30 avril 2006

L'oeuvre du photographe Olivier Verley


Dimanche 23 avril 2006, je suis allé voir "Le Paysage traversé", exposition de photographies d'Olivier Verley, à l'Espace Gainville d'Aulnay-sous-Bois (du 5 au 26 avril 2006).

Il s'agit de tirages de taille moyenne de photographies en noir et blanc. Etant donnés les textes qui l'accompagnent, il s'agit manifestement de la présentation d'une exposition pré-existante.

L'expo se composait de deux parties : l'une de son travail de prise de vues de la Côte d'Opale (site des caps) pour le Conservatoire du littoral (édité par Marval), l'autre de paysages du plateau d'Auvers-sur-Oise, du Vexin français et du Gers.

Marquée par le fameux Pierre de Fenoyl (1945-1987, voir : Le Rhúne, France, 1945), l'oeuvre d'Olivier Verley, né en 1956, se caractérise par des prises de vues de paysages sans homme, rendu par un noir et blanc très contrasté, au tirage notamment et non sans excès. Ainsi "Les nuages contribuent à dramatiser l'espace", écrit à son propos Gabriel Bauret.

Plusieurs textes accompagnant l'exposition s'avèrent très intéressants, sur l'oeuvre de Verley comme sur la photographie en général. Ainsi Jean-Loup Trassard écrit-il :

"dans l’image il n’y a "paysage" que si formes et lumières, et ce qu’on peut aussi pressentir de matières, entrent en composition. [...] "le sujet réel du photographe, qu’il offre à voir, est d’abord l’action de prélèvement, l’affirmation d’un choix parmi les surfaces représentables, puis – à l’intérieur du carré ou rectangle – la désignation d’un ensemble de lignes et de masses, de lumières et d’ombres dont la géométrie ne saurait être abstraite puisqu’elle est supportée par une matière qu’on sait éminemment concrète."

"Loin des naïvetés du reportage comme de celles de l'esthétisme, de la performance descriptive comme de l'habileté plastique", écrit aussi Bernard Latarjet. Le propos de ces différents textes est de montrer que Verley serait au point juste en photographie purement descriptive, documentaire, et photographie purement esthétique, formaliste, coupée du réel, du territoire, de la matière. Si les photos de Verley ne sont pas exemptes d'un certain formalisme, je me joins néanmoins à ces analyses, ne serait-ce que pour refuser que la photographie ne soit qu'un outil documentaire qui ne pourrait trouver son autonomie que dans une nouvelle allégeance : celle de l'art contemporain, comme le soutient André Rouillé.

Photo : Olivier Verley, "Miroir d'un jour. Plateau d'Auvers sur Oise, le 12 septembre 1999 à 19 heures.", issue du site enviedart.com.

23 avril 2006

Au pays des abers



Du 15 au 22 avril 2006, séjour dans le Léon, entre Saint-Pol et la baie de Morlaix, près de l'aber Penzé. Sur l'oppidum de Trégondern, entre ciel et mer. Dans le Léon, entre grand large et intimité des estuaires protégés. Est également frappante l'analogie avec les rias de Galice, dont je fis le tour en juillet 2002.

Au programme : Roscoff le 16, l'Aber-Wrac'h le 17 (au Nord de Brest), excursion en Trégor à Ploumanac'h (côte de granit rose) et sur l'île Grande le 18, l'île Callot (entre aber Penzé et aber Morlaix) le 19, le cairn de Barnenez et la pointe de Primel le 20, Morlaix et l'église de Plougonven le 21.

Sans compter les promenades de proximité : Kérigou et la pointe Saint-Jean (autour de Trégondern), Saint-Yves (dans l'aber Penzé), Saint-Pol et ses églises, l'îlot Sainte-Anne (près de Saint-Pol), Dossen (à l'Ouest de Saint-Pol).

Photo : Pempoul (près de Saint-Pol) vu depuis la base nautique de l'îlot Sainte-Anne, le 19 avril 2006. Henri Gay 2006

14 avril 2006

L'Age de glace 2


Inévitable quand on a des enfants... le film L'Age de glace 2, vu avec mon fils aîné vendredi 14 avril 2006.

Le fameux "écureuil", dont la quête du gland ponctue le récit, fait l'intérêt du film, notamment en le débarrassant du pathos et des dialogues.

Photo : issue du site officiel francophone.

02 avril 2006

1986-2006...


"Fac-à-fric, fac-sélect : non à l'aggravation des inégalités sociales". Tel était le message de ma banderole, en décembre 1986 contre la loi Devaquet...

Photo : Henri Gay 2006

01 avril 2006

Etonnante Renaissance


Retour au noir et blanc, vendredi 31 mars 2006, avec le film Renaissance (sorti le 15 mars).

Film d'animation français "graphique", réalisé en 3D et dessin traditionnel, son style est effectivement marquant et l'ambiance se révèle finalement attachante. Mais le scénario est faible et les thèmes ne sont pas originaux. L'analogie avec Blade Runner de Ridley Scott, qui mêlait notamment organique et machinique, s'arrête vite.

Photo : issue du site du film renaissance-lefilm.com

Le Big Bang de l'art au XXe siècle


Jeudi 30 mars, j'ai visité l'exposition "Big Bang : création et destruction dans l'art du XXe siècle" du 15 juin 2005 au 3 avril 2006 au Centre Pompidou. Il s'agit en fait d'une nouvelle présentation des collections du Musée national d'art moderne (MNAM).

L'exposition s'organise en huit sections qui correspondent à des attitudes, champs d'investigation et expériementations des artistes de toutes disciplines (art plastique, design, architecture, photo, vidéo, ...) : destruction, construction/déconstruction, archaïsme, sexe, guerre, subversion, mélancolie et réenchantement.

Défiguration, chaos, aléatoire, plan, grille, monochrome, transparence, miroir, éclatement... L'exposition est riche de ses oeuvres et de ses problématiques.

Photo : issue du site centrepompidou.fr

25 mars 2006

L'arbre aux couleurs



Inévitable pour un bibliothécaire : le salon du livre de Paris !

Le 16 mars 2006, le salon a ouvert "Francofffonies !, le festival francophone en France", qui durera jusqu'au 9 octobre 2006 : ce jour-là sera fêté le centenaire de la naissance de Léopold Sédar Senghor (1906-2001), "poète-président", chantre de la négritude et de la francophonie.

Le Pavillon d’honneur, 800 m² dédiés aux "Francofffonies", s’organise autour d’un arbre à palabres scénographié par Bernard Michel, peintre et scénographe qui vit à Paris et développe un travail toujours en transformation sur l’espace et la lumière, dans une vision rythmée, abstraite, tramée et colorée de l’Univers.

Mais d'où vient donc ce goût récurrent de la couleur sur ce blog ? Du printemps qui tarde à faire apparaître son soleil cette année ?...

Photo : Henri Gay 2006

19 mars 2006

Camille Claudel au Musée Marmottan























Dimanche 19 mars 2006, je suis allé voir en famille l'exposition rétrospective de l’œuvre de "Camille Claudel 1864-1943" au Musée Marmottan à Paris du 5 octobre 2005 au 31 mars 2006.

C'est surtout pour mes enfants que nous sommes revenus voir une œuvre dont j’avais déjà vu une importante rétrospective le 24 février 1996 à Aulnay-sous-Bois, au moment de notre installation en région parisienne ("Camille Claudel : Le miroir et la nuit", à l'Hôtel de ville d’Aulnay-sous-Bois, du 10 janvier au 25 février 1996, qui avait donné lieu à un important catalogue).

Mouvement, torsion, déséquilibre du corps, légère disproportion des membres (pour signifier le point de vue et accentuer le mouvement), stylisation et idéalisation, évanescence des formes, précarité, disparition : l’œuvre sculpté de Camille Claudel inspire toujours autant.

Il y a dix ans, j’écrivais ainsi : "L’œuvre de Camille Claudel fait jouer 3 stades chronologiques : l'informe (le chaos originel, l'indéfini, l'inachevé qui subsiste dans le forme), le forme (la forme pure, résultat d'une genèse), le diforme (la forme déformée, résultat de la vie d'une forme)." L’informe est surtout présent dans le socle de la sculpture, souvent brut et évoquant des formes naturelles (rocher, …). Cela me fait ici regretter de n’avoir pas eu le temps d’aller voir l’exposition "La sculpture dans l'espace" dans le nouvel espace d’exposition temporaire du Musée Rodin à Paris (du 17 novembre 2005 au 26 février 2006).

Dans le cycle formation - maturité - déchéance que traite l'oeuvre de Camille Claudel (et dieu sait si sa déchéance fut précoce…), le brut est donc plutôt en bas et le forme qui s’en extrait, au-dessus ; mais le brut peut aussi venir du dessus comme dans La Vague. Le brut peut aussi être à côté, comme dans la série des Causeuses, où les personnages semblent sortir du bloc de matière, qui subsiste à côté d'eux.

De ce mouvement d’extraction de la forme hors du chaos, La Valse (1895, photo ci-dessus) est l’œuvre emblématique. L’exposition y consacre une salle entière et en présente huit exemplaires.

Mais la surprise vint plutôt de la collection de tableaux de Claude Monet (1840-1926) exposée en permanence par le Musée Marmottan. Je découvris physiquement cette fameuse salle blanche, vue dans différents documentaires audiovisuels, contenant une belle série d’œuvres de l’artiste : nous vîmes ainsi, ébahis, la fameuse « Impression, soleil levant », « Le Pont de l’Europe. Gare Saint-Lazare », une « Cathédrale de Rouen. Effets de soleil. Fin de journée », « Londres. Le Parlement. Reflets sur la Tamise » et toute une série de tableaux de Giverny (pont japonais, nymphéas, …). Mais j’eus plaisir aussi à découvrir « Sur la plage à Trouville ».

Photo : issue du site exporevue.com

17 mars 2006

Couleurs place Colette

En plein giboulée de mars, voici saisis la place Colette et son "Kiosque des Noctambules", la fameuse oeuvre d'art-bouche de métro créée par Jean-Michel Othoniel en 2000 pour le centenaire du métro parisien. Deux couronnes de verres colorés et d'aluminium y dissimulent un banc, public mais intime.

Photo : Henri Gay 2006

13 mars 2006

Saint-Eustache

























Un petit tour, lundi 13 mars 2006 à Paris, dans l'église Saint-Eustache. Je n'y étais pas rentré depuis des années, alors que j'y passe à proximité au moins deux fois par jour...

Baigné par le grand soleil de cette journée de fin d'hiver, le monument me fit un bel effet, et fut l'occasion de tester mon nouvel appareil photo (Nikon Coolpix 8400)...

Photo : Henri Gay 2006

03 mars 2006

Pierre Klein, fragments multicolores de villes


Avant d'aller voir l'expo des PPP le vendredi 3 mars 2006, le site web de la MEP a attiré mon attention sur l'expo des photographies de Pierre Klein, Pariscolor du 18 janvier au 5 mars 2006.

Pierre Klein, fils de William (dont je regrette de n'avoir pas vu la rétrospective au Centre Pompidou), compose ses photos par des gros plans multicolores qui découpent des détails ou assemblent différents plans. Affiches, stickers, drapeaux, banderoles, enseignes et décorations lumineuses de Noël, manèges, avions, ... Mais aussi locomotive (Avenue des Champs-Élysées, 2003) et machine à vapeur, rendant ainsi explicite la référence à l'oeuvre de Peter Klasen, exposée il y a peu de temps à la MEP.

La galerie parisienne Central color expose ensuite les photographies de Pierre Klein du 23 mars au 26 avril 2006.

Photo : Pierre Klein, Place de la Madeleine, 2004, issue du site de la MEP (mep-fr.org)