Dimanche 14 mai 2006, je suis allé voir avec mon fils aîné l'exposition rétrospective de l'oeuvre du fameux peintre montalbanais "Ingres (1780-1867)" du 24 février au 15 mai 2006, dans le Hall Napoléon du Musée du Louvre, qui lui a même dédié un mini-site. 80 tableaux et 104 dessins étaient réunis, notamment en provenance de musées américains et russes.
Cette exposition n'est pas sans lien avec celle de l'oeuvre de Pierre Bonnard vue le dimanche précédent : nus féminins et déformations des corps par l'angle de vue. Bonnard nacquit l'année de la mort de Jean-Auguste-Dominique Ingres (1867).
Ingres classique : dans la lignée de David, et comme Girodet, plusieurs portraits frappent par leur goût du détail, leur effet photographique (Philibert Rivière de l'Isle (1766-1816), 1805) et la présence de la personnalité représentée (Louis-Ferdinand Bertin (1766-1841), 1832).
Ingres moderne : par le sujet du nu féminin, seul (odalisque) ou en groupe (baigneuses et bain turc). Les déformations du corps sont manifestement le fait de l'angle de vue (amplification du premier plan), même si cette déformation ne porte que sur les corps, et pas sur son environnement comme chez Bonnard. Ce sont essentiellement mains, bras, bassin, nuque et dos qui subissent élargissements ou allongements.
Photo : La Baigneuse, issue du site photo.rmn.fr.
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