... pour communiquer sur l'actualité de l'artiste, peintre essentiellement, Maurice-Elie Sarthou.
Son oeuvre fait et va faire notamment l'objet de deux expositions (huile sur toiles, aquarelle, gouache et lithographie) :
- sur le thème de l'eau au Musée Toulouse-Lautrec à Albi (81) : "Maurice-Elie Sarthou (1911-1999), Paysages d’eau" (70 œuvres), Albi, Musée Toulouse-Lautrec, 12/10/2013-05/01/2014,
- sur le thème du feu au Musée Fabre à Montpellier (34) : "Maurice-Elie Sarthou, Incendies, Mistral, Alpilles, carrières..." (titre et contenu à préciser encore), Montpellier, Musée Fabre, 22/03- 25/05/2014. L'annonce la plus précise à ce stade de cette prochaine exposition est ici, sur la page du site dédié à l'artiste par sa fille, Francine Sutton-Sarthou.
Maurice-Elie Sarthou, né à Bayonne le 15 janvier 1911 et mort à Paris le 11 juin 1999, est un peintre français, dit de la Nouvelle Ecole de Paris.
Il s’est formé à l’école des Beaux-Arts de Montpellier, puis de Paris.
Il a été professeur de dessin à Bastia, Bordeaux, puis Paris, de 1937 jusqu’en 1958, année à partir de laquelle il s’est consacré à sa création artistique.
Après s’être attaché à la côte basque et au bassin d’Arcachon (1937-1950), il s’est attaché en 1952 au Languedoc et à la Provence en se fixant à Sète où il a retrouvé la lumière du Midi et où il repose au cimetière marin.
Sarthou a réalisé plus de 1 700 peintures à l'huile, près de 900 aquarelles, gouaches, lavis, dessins et pastels, plus de 100 lithographies, des livres illustrés, des tapisseries, des vitraux et des décorations murales.
Les objets de sa représentation sont essentiellement les quatre éléments naturels : l’eau, la terre, le feu et l’air (le ciel). Mais son art est une synthèse entre son approche visuelle et son expérience intérieure. Cette "réalité transposée", selon son expression, le place, parmi la Nouvelle Ecole de Paris, dans le mouvement de la "figuration allusive" et le rapproche de l’abstraction lyrique. Caractérisé par la sensibilité à la lumière et l’affirmation de la couleur, son style s’apparente ainsi à un "tachisme gestuel", comme l’a écrit Pierre Georgel dans la préface de l’exposition qui lui était consacrée au Musée Paul Valéry à Sète en 1973. Par les sujets exposés à Albi, Sarthou évoque "naturellement" Claude Monet, mais aussi notamment une autre personnalité de la "figuration allusive" : Alfred Manessier. Là où le premier a peint les aspects et les effets (intérieurs) des étangs ou lagunes de la Camargue et de l'Hérault, le second a peint ceux de la baie de Somme.
A voir :
- le site web dédié à l'artiste par sa fille, Francine Sutton-Sarthou : www.sarthou.org
et notamment le catalogue d'oeuvres
- la page dédiée à l'exposition par le Musée Toulouse-Lautrec à Albi
- la page dédiée à l'exposition d'Albi par l'Association des Conservateurs des musées de Midi-Pyrénées
- un article de La Dépêche du Midi sur l'exposition d'Albi
- la page dédiée à l'exposition par le Musée Fabre à Montpellier
Bonnes visites ou découverte de ce peintre qui m'était inconnu jusqu'à ce 2 novembre 2013 à Albi.
Image : reproduction sur sarthou.org de Noire était la mer n° 2, 1973, huile sur toile.
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